Capricorns
Ruder Forms Survive |
Label :
Rise Above |
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Ce premier album de Capricorns confirme les espoirs placés sur le groupe à la sortie du premier EP. Véritable bouffée d'oxygène au milieu d'un mouvement stoner moribond, ce groupe mérite vraiment qu'on s'y intéresse.
La recette est la même que leur premier effort studio: du riff gras et lourd, un son d'outre-tombe, des alternances calme/tempête... Le tout servi par une production plus claquante et nette que l'EP Capricorns.
Des perles post-stoner (j'ose le néologisme débile) parsèment à nouveau le disque. "1969: A Predator Among Us" ou "1066: Born On The Bayeux" prouvent que le groupe a franchi une nouvelle étape dans son écriture. Leur propre style s'est considérablement étoffé et le résultat sonne beaucoup moins brouillon. Structures alambiquées et recherchées, mélodies sombres et mélancoliques, riffs martiaux et pesants... Malgré la durée relativement élevée de ce genre de morceaux, jamais Capricorns ne semble ennuyant ou rébarbatif (comme ça peut être le cas chez certains groupes post-rock). La perle dans le style est sans hésiter "793AD: The Harrying Of The Heathen", dernier morceau de l'album. Les passages épiques se succèdent aux atmosphères calmes et vénéneuses pour former une véritable épopée musicale.
Quelques morceaux s'inscrivent par contre plus dans une structure rock classique. "1977: Blood For Papa" et "1440: Exit Wargasmatron", par exemple, ne possèdent pas de brusques changements de climax ou d'enchaînements à tiroirs. Ce sont des morceaux plus rythmés et entraînants. "1946: The Last Renaissance Man" est, dans la même lignée, une autre perle de cet album. Une magnifique mélodie, des enchaînements parfaits, une batterie dantesque... On touche au sublime.
Finalement, un seul morceau vient entacher cet album: "The First Broken Promise". Musicalement, à part un solo métal horrible, ce morceau tient largement la route. Mais il est entaché par le chant d'Eugene Robinson du groupe Oxbow: criard, crispant et finalement très énervant vu le gâchis produit...
Un album à conseiller donc. Les aficionados du stoner, les blasés du post-rock (dont je fais partie) ou tout simplement les fans de musique innovante pourraient bien y trouver leur compte.
La recette est la même que leur premier effort studio: du riff gras et lourd, un son d'outre-tombe, des alternances calme/tempête... Le tout servi par une production plus claquante et nette que l'EP Capricorns.
Des perles post-stoner (j'ose le néologisme débile) parsèment à nouveau le disque. "1969: A Predator Among Us" ou "1066: Born On The Bayeux" prouvent que le groupe a franchi une nouvelle étape dans son écriture. Leur propre style s'est considérablement étoffé et le résultat sonne beaucoup moins brouillon. Structures alambiquées et recherchées, mélodies sombres et mélancoliques, riffs martiaux et pesants... Malgré la durée relativement élevée de ce genre de morceaux, jamais Capricorns ne semble ennuyant ou rébarbatif (comme ça peut être le cas chez certains groupes post-rock). La perle dans le style est sans hésiter "793AD: The Harrying Of The Heathen", dernier morceau de l'album. Les passages épiques se succèdent aux atmosphères calmes et vénéneuses pour former une véritable épopée musicale.
Quelques morceaux s'inscrivent par contre plus dans une structure rock classique. "1977: Blood For Papa" et "1440: Exit Wargasmatron", par exemple, ne possèdent pas de brusques changements de climax ou d'enchaînements à tiroirs. Ce sont des morceaux plus rythmés et entraînants. "1946: The Last Renaissance Man" est, dans la même lignée, une autre perle de cet album. Une magnifique mélodie, des enchaînements parfaits, une batterie dantesque... On touche au sublime.
Finalement, un seul morceau vient entacher cet album: "The First Broken Promise". Musicalement, à part un solo métal horrible, ce morceau tient largement la route. Mais il est entaché par le chant d'Eugene Robinson du groupe Oxbow: criard, crispant et finalement très énervant vu le gâchis produit...
Un album à conseiller donc. Les aficionados du stoner, les blasés du post-rock (dont je fais partie) ou tout simplement les fans de musique innovante pourraient bien y trouver leur compte.
Parfait 17/20 | par Abe-sapien |
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