Malibu Stacy

Décidément, en terme d'originalité patronymique, les formations belges sont en tête de peloton. Après les incisifs couteaux japonais, voici la poupée de cette bonne vieille série ultra réaliste du comportement de l'amerloc de base que sont les Simpsons.
Par contre, il est vrai que pour ce qui est de l'originalité des Malibu Stacy, le qualificatif s'arrête là. Une pochette d'album rappelant étrangement l'excellent éponyme She Wants Revenge, le haut en moins (et de dos en plus, petits joueurs va !!) et un style rappelant plus qu'étrangement un quintet new-yorkais du nom de The Strokes. A croire que ces jeunes gens ont délibérément laissé la platine tourner sur la discographie des susnommés un peu trop longtemps.
Attention, il n'en reste pas moins qu'une fois digérée l'impression de déjà entendu avec le talent que l'on sait, ce G (s'agirait-il du fameux point à trouver, appartenant à la jeune demoiselle en couverture ?) pourra convenir à beaucoup de monde. Des mélodies pop-rock accessibles, une voix pas désagréable, un potentiel de deux, trois singles ("Killing All The Young Gods", "Sex In Malibu"...)
Bon, me direz-vous c'est bien mignon tout cela mais pas très convaincant. Cela dit, ce n'est nullement mon intention non plus de vous convaincre. Difficile de défendre un disque qui au bout de trois écoutes laisse déjà une impression d'indifférence générale. Trop linéaire, trop répétitif, trop entendu, trop limité....
Pas assez de c...lles sur ce premier effort les mecs !!
On se rassurera en pensant que tous les groupes belges ne sont pas formidables ; cela commençait presque à en devenir énervant, à croire que seule la France était pourvue en daube.
Il ne nous reste plus qu'à leur filer notre Jeannot Vacances national (faîtes qu'il l'obtienne la nationalité!) et la boucle sera bouclée.
Soyons tout de même indulgent sur la note, la marge de progression est grande...