Cellscape
Cellscape |
Label :
Lacrymal |
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Il est étonnant de voir à quel point Converge est en passe de devenir un groupe culte à l'influence majeure et indélébile. On ne compte plus les formations n'ayant pas hésité une seconde à s'engouffrer dans le sillage de Jacob Bannon et ses acolytes. Cellscape fait ainsi partie de cette tripotée de groupes ayant pour loisir de faire fondre avec délectation l'éventuel dépôt de cérumen qui pourrait s'agglutiner dans leurs oreilles à grand coup de hardcore bien barré et bien violent. Mais pas seulement !
Le voilà le réel intérêt de la formation de Cahors: s'engager dans la veine d'un destructo hardcore convergien, certes, mais surtout, enrichir son rock de références diverses et variées. En revendiquant des influences englobant notamment Atari Teenage Riot, ou Venetian Snares, nul doute qu'il est plus que probable d'entendre quelque chose de légèrement différent de ce que peuvent nous resservir certaines formations se contentant de répéter incessamment les mêmes plans HxC, du moment que cela soit empreint d'une bonne décharge d'énergie et d'électricité.
Mais alors, dans les faits, qu'en est-il de ce croisement improbable hardcore/electro ? Hé bien, du tout bon ! Voilà donc dix titres qui nous sont balancés aux oreilles avec une énergie toute exacerbée, véritable alliage inaltérable entre guitares abrasives et machines épileptiques, sans que l'électricité ne semble réellement prendre le pas sur l'électronique et vice-versa. Pour faire simple: c'est quand même sacrément bien branlé, un peu à l'image de Melt Banana qui n'hésitait pas il y a déjà quelques temps à s'essayer à produire une telle alchimie sur leur dernier album en date répondant au nom de... Cell-Scape, tiens, comme c'est étrange !
Les cinq Français multiplient donc les clins d'oeil mais réussissent heureusement à publier un album à d'une diversité plus qu'intéressante et toujours survitaminée, on ne s'en plaindra pas. Capable de toutes les hostilités entre un "Unfailing Program" au riff détonant qui rappellant les grandes heures de Dillinger Escape Plan et un "Backwards" aussi agressif que vénéneux, Cellscape parvient à dégainer dix morceaux entre violence et tension sur fond d'électricité électronique ou d'électro électrique, sur fond d'électricité électronique ou d'électro électrique; c'est au choix. Toujours concise et radicale, jamais redondante ou encombrée d'effets superflus, cette fusion qui aurait aisément s'avérer indigeste produit rapidement ses effets grâce à son côté imposant et massif. Cellscape a compris se heurter à vouloir produire incessamment un hardcore "classique" était vain et que la confrontation des genres était l'une des clés de son talent.
Attendons que ces types-là se décident à trouver leur style bien propre au détriment de toutes ces influences sans doute encore un peu trop palpables, et nous risquons de nous prendre quelque chose de monumental en pleine face ! Mais pour l'instant, reste ce premier album, et ce n'est pas rien, loin de là !
Le voilà le réel intérêt de la formation de Cahors: s'engager dans la veine d'un destructo hardcore convergien, certes, mais surtout, enrichir son rock de références diverses et variées. En revendiquant des influences englobant notamment Atari Teenage Riot, ou Venetian Snares, nul doute qu'il est plus que probable d'entendre quelque chose de légèrement différent de ce que peuvent nous resservir certaines formations se contentant de répéter incessamment les mêmes plans HxC, du moment que cela soit empreint d'une bonne décharge d'énergie et d'électricité.
Mais alors, dans les faits, qu'en est-il de ce croisement improbable hardcore/electro ? Hé bien, du tout bon ! Voilà donc dix titres qui nous sont balancés aux oreilles avec une énergie toute exacerbée, véritable alliage inaltérable entre guitares abrasives et machines épileptiques, sans que l'électricité ne semble réellement prendre le pas sur l'électronique et vice-versa. Pour faire simple: c'est quand même sacrément bien branlé, un peu à l'image de Melt Banana qui n'hésitait pas il y a déjà quelques temps à s'essayer à produire une telle alchimie sur leur dernier album en date répondant au nom de... Cell-Scape, tiens, comme c'est étrange !
Les cinq Français multiplient donc les clins d'oeil mais réussissent heureusement à publier un album à d'une diversité plus qu'intéressante et toujours survitaminée, on ne s'en plaindra pas. Capable de toutes les hostilités entre un "Unfailing Program" au riff détonant qui rappellant les grandes heures de Dillinger Escape Plan et un "Backwards" aussi agressif que vénéneux, Cellscape parvient à dégainer dix morceaux entre violence et tension sur fond d'électricité électronique ou d'électro électrique, sur fond d'électricité électronique ou d'électro électrique; c'est au choix. Toujours concise et radicale, jamais redondante ou encombrée d'effets superflus, cette fusion qui aurait aisément s'avérer indigeste produit rapidement ses effets grâce à son côté imposant et massif. Cellscape a compris se heurter à vouloir produire incessamment un hardcore "classique" était vain et que la confrontation des genres était l'une des clés de son talent.
Attendons que ces types-là se décident à trouver leur style bien propre au détriment de toutes ces influences sans doute encore un peu trop palpables, et nous risquons de nous prendre quelque chose de monumental en pleine face ! Mais pour l'instant, reste ce premier album, et ce n'est pas rien, loin de là !
Bon 15/20 | par X_Jpbowersock |
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