Unbelievable Truth
SorryThankYou |
Label :
Shifty Disco |
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Surprenant tout son monde, Unbelievable Truth revient en 2000 avec un deuxième album, SorryThankYou, aussi personnel que déroutant, situé à mille lieues de l'univers brit-pop timide et racé de Almost Here. Des boucles electro, des cordes qui virevoltent, etc. S'il n'y avait pas la voix d'Andy Yorke, toujours aussi lisse, on ne les reconnaîtrait pratiquement pas. Alors, faute de pouvoir s'appuyer sur le passé du groupe, contentons-nous d'écouter ce disque comme s'il était le premier.
Et là, force et de constater que l'ensemble proposé par le groupe est un peu disparate. Partant dans tous les sens, sans réelle prise, avec des titres introductifs plutôt... bizarres, SorryThankYou ne s'impose pas de lui-même. Il nécessite plusieurs écoutes approfondies pour en saisir l'essence. Une fois ce cheminement observé, on est déçu : les mélodies ne sont pas aussi riches qu'on l'aurait imaginé, les arrangements et les boucles sentent souvent le renfermé, comme si les artistes avaient voulu masquer un manque d'essence par un voile de fumée, capable de tromper un instant, mais guère plus.
Si la rage (relative, n'exagérons rien!) d'"Agony" est assez plaisante, si les mélodies bien construites de "I Can't Wait" ou "Landslide" peuvent séduire, des titres comme le 'à l'origine prometteur' "Pedestrian", le lassant "Hypnotist" ou les lents "Disarm" et "Daylight" sont réellement pénibles à la longue. Il y a l'ambition de bien-faire, la recherche musicale, mais il manque clairement un sens de la mélodie et de la sensibilité.
On se retrouve au final devant un SorryThankYou froid comme de la pierre, anguleux mais sans relief. En bref, comme je le disais en intro, à mille lieues de Almost Here.
Et là, force et de constater que l'ensemble proposé par le groupe est un peu disparate. Partant dans tous les sens, sans réelle prise, avec des titres introductifs plutôt... bizarres, SorryThankYou ne s'impose pas de lui-même. Il nécessite plusieurs écoutes approfondies pour en saisir l'essence. Une fois ce cheminement observé, on est déçu : les mélodies ne sont pas aussi riches qu'on l'aurait imaginé, les arrangements et les boucles sentent souvent le renfermé, comme si les artistes avaient voulu masquer un manque d'essence par un voile de fumée, capable de tromper un instant, mais guère plus.
Si la rage (relative, n'exagérons rien!) d'"Agony" est assez plaisante, si les mélodies bien construites de "I Can't Wait" ou "Landslide" peuvent séduire, des titres comme le 'à l'origine prometteur' "Pedestrian", le lassant "Hypnotist" ou les lents "Disarm" et "Daylight" sont réellement pénibles à la longue. Il y a l'ambition de bien-faire, la recherche musicale, mais il manque clairement un sens de la mélodie et de la sensibilité.
On se retrouve au final devant un SorryThankYou froid comme de la pierre, anguleux mais sans relief. En bref, comme je le disais en intro, à mille lieues de Almost Here.
A éviter 6/20 | par Sinoc |
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