Kelley Stoltz
Below The Branches |
Label :
Sub Pop |
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Cinquième album depuis 1999, Below The Branches continu d'élever le songwriter Kelley Stoltz au rang des compositeurs inspirés shootés à l'efficacité mélodique.
Beatles, Beach Boys et surtout Nick Drake sont des noms qui peuvent revenir bien souvent à l'esprit lors d'une séance en compagnie de l'être simple et sincère qu'est Stoltz. Ce refraîchissant personnage semble avoir tout absorbé de ses maîtres en la matière et semble muni d'une capacité sans fin à réémettre encore et encore la formule du bon goût. Et bien qu'il n'y ai strictement rien de novateur à sa recette lo-fi -pour exemple, "The Sun Comes Through" est une pantomime de Lennon-, le multi-instrumentiste ne cesse de procurer un plaisir sans tâche à l'écoute. Avec un talent certain pour les arrangements soit pudiques et adéquats ("Little Lords"), soit inventifs et pertinents (l'émoustillant "Birdies Singing"), Stoltz est un orfêvre quand il s'agit d'habiller une chansonnette simpliste ou de faire travailler notre mémoire auditive par ses influences omniprésentes. Pas très éloigné d'un Beck, mais largement moins éparpillé, le répertoire du bonhomme semble toujours doté d'une fine saveur oldies bienfaitrice (ça doit être le tambourin...) qui le rend au minimum convaincant à chaque titres. Le sens de l'humour du musicien aidant beaucoup à la diffusion sans agacement d'une musique à l'apparence pourtant plus que banale.
Dans les oeuvres parallèles, dumoins tout aussi riches, écoutées cette même année, je me risquerais timidement au rapprochement de ce Below The Branches au The Brave And The Bold de la collaboration entre Bonnie Prince Billy et Tortoise ("Summer's Easy Feeling" y aurait d'ailleurs bien collé). Ne serait-ce que pour la puissance qu'ils sortent à puiser dans le passé... Saugrenues mais sensées, adroites et inspirées. Très très très sympa.
Beatles, Beach Boys et surtout Nick Drake sont des noms qui peuvent revenir bien souvent à l'esprit lors d'une séance en compagnie de l'être simple et sincère qu'est Stoltz. Ce refraîchissant personnage semble avoir tout absorbé de ses maîtres en la matière et semble muni d'une capacité sans fin à réémettre encore et encore la formule du bon goût. Et bien qu'il n'y ai strictement rien de novateur à sa recette lo-fi -pour exemple, "The Sun Comes Through" est une pantomime de Lennon-, le multi-instrumentiste ne cesse de procurer un plaisir sans tâche à l'écoute. Avec un talent certain pour les arrangements soit pudiques et adéquats ("Little Lords"), soit inventifs et pertinents (l'émoustillant "Birdies Singing"), Stoltz est un orfêvre quand il s'agit d'habiller une chansonnette simpliste ou de faire travailler notre mémoire auditive par ses influences omniprésentes. Pas très éloigné d'un Beck, mais largement moins éparpillé, le répertoire du bonhomme semble toujours doté d'une fine saveur oldies bienfaitrice (ça doit être le tambourin...) qui le rend au minimum convaincant à chaque titres. Le sens de l'humour du musicien aidant beaucoup à la diffusion sans agacement d'une musique à l'apparence pourtant plus que banale.
Dans les oeuvres parallèles, dumoins tout aussi riches, écoutées cette même année, je me risquerais timidement au rapprochement de ce Below The Branches au The Brave And The Bold de la collaboration entre Bonnie Prince Billy et Tortoise ("Summer's Easy Feeling" y aurait d'ailleurs bien collé). Ne serait-ce que pour la puissance qu'ils sortent à puiser dans le passé... Saugrenues mais sensées, adroites et inspirées. Très très très sympa.
Sympa 14/20 | par X_YoB |
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