Band Of Susans
Love Agenda |
Label :
Blast First |
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Love Agenda: deuxième album long de Band Of Susans après Hope Against Hope, va encore plus loin et plus vite que son prédécesseur dans l'exploration d'un territoire à la confluence du punk-rock et de l'expérimentation bruitiste avant-gardiste.
Sa très belle pochette donne le ton de l'album: l'amour peut empoisonner... (le tee-shirt était vendu à la fin des concerts de leurs tournées, c'est une pièce rare).
Feed-backs, distorsion hallucinante des guitares, mur du son, la plupart des chansons de l'album les utilisent pour arriver à une impression de chaos musical maîtrisé, un lit de barbelés électriques sur lequel vient se poser la voix rageuse de Susan Stenger (la seule Susan restée de la formation à 3 Susans du départ !), ou bien celle plus froide et lointaine (à la Red Lorry Yellow Lorry) de Robert Poss.
Le vertige et l'hypnose sont garantis en fin de compte!
Parmi les 11 missiles que l'album envoie dans les oreilles de l'auditeur, deux instrumentaux virtuoses ("Thorn In My Side", "Sin Embargo"), les prodigieux "Birthmark", "Which Dream Came True", le ravageur "Tourniquet" et son intro sublimement efficace...
Une reprise d'une face B d'un 45T des Stones en 1968, "Child Of The Moon", respecte l'esprit psyché de l'original avec un déluge de guitares.
Il faut bien terminer un tel album, ont-ils dû se dire. Qu'à cela ne tienne: "Take The Express" s'en charge, rapide morceau de 3mn30 (rapide pour B.O.S. !). Les guitares sursaturent une dernière fois et Robert Poss perd son calme, un peu.
La réponse américaine au Psychocandy de Jesus And Mary Chain ? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non...
En tout cas, un album à écouter à fond, encore et encore, sans s'en lasser, mais sûrement pas s'en s'enlacer (sorry !). Voila pourquoi je vous prie humblement de vous le procurer.
Sa très belle pochette donne le ton de l'album: l'amour peut empoisonner... (le tee-shirt était vendu à la fin des concerts de leurs tournées, c'est une pièce rare).
Feed-backs, distorsion hallucinante des guitares, mur du son, la plupart des chansons de l'album les utilisent pour arriver à une impression de chaos musical maîtrisé, un lit de barbelés électriques sur lequel vient se poser la voix rageuse de Susan Stenger (la seule Susan restée de la formation à 3 Susans du départ !), ou bien celle plus froide et lointaine (à la Red Lorry Yellow Lorry) de Robert Poss.
Le vertige et l'hypnose sont garantis en fin de compte!
Parmi les 11 missiles que l'album envoie dans les oreilles de l'auditeur, deux instrumentaux virtuoses ("Thorn In My Side", "Sin Embargo"), les prodigieux "Birthmark", "Which Dream Came True", le ravageur "Tourniquet" et son intro sublimement efficace...
Une reprise d'une face B d'un 45T des Stones en 1968, "Child Of The Moon", respecte l'esprit psyché de l'original avec un déluge de guitares.
Il faut bien terminer un tel album, ont-ils dû se dire. Qu'à cela ne tienne: "Take The Express" s'en charge, rapide morceau de 3mn30 (rapide pour B.O.S. !). Les guitares sursaturent une dernière fois et Robert Poss perd son calme, un peu.
La réponse américaine au Psychocandy de Jesus And Mary Chain ? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non...
En tout cas, un album à écouter à fond, encore et encore, sans s'en lasser, mais sûrement pas s'en s'enlacer (sorry !). Voila pourquoi je vous prie humblement de vous le procurer.
Excellent ! 18/20 | par Talldwarf |
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