Ed Harcourt
Strangers |
Label :
Heavenly |
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En 2004 est sorti le 3ème album d'Ed Harcourt, qui, au premier abord, m'a beaucoup déçue : pochette en noir & blanc, pas de barbouillages, durée réduite (45 minutes). Et le pire : Ed est bel et bien fou amoureux d'une violoniste à frange et va l'épouser... Mais laissons là les peines de cœur d'une midinette enamourée, et revenons à la musique...
Début en fanfare : "The Storm Is Coming" et "Born In The '70s" mettent une bonne claque à la réputation de 'mou du genou' qu'on colle toujours aux singers-songwritters.
On enchaîne avec quatre, je dis bien quatre chansons inspirées par sa 'foxy lady'. Chansons qui, je vous le promets messieurs, feront fondre toute fille normalement constituée. "This One's For You" (si je vous dit que Michael Stipe de REM la chantonnait sur scène entre deux titres, vous êtes convaincus ?), "Strangers" (et ses 'Mao mao' de matou amoureux), "Let Love Not Weigh Me Down" (avec, au violon, la demoiselle de ses pensées – des cordes pour me pendre... Pardon, je m'épanche...) et, merveille des merveilles, "Something To Live For", hymne à l'amour éternel, à peine murmuré... Lovely...
Place ensuite, à deux titres plus sombres. "The Trapdoor" parle d'un enfant aux prises avec la violence de notre société. Monde cruel également présent dans "The Music Box", authentique petit bijou, narrant en quelques lignes toutes simples l'histoire vraie d'amis de la famille Harcourt, obligés de laisser derrière eux leurs biens et donc leur vie lors de la deuxième guerre mondiale. Probablement les textes les plus aboutis et les plus poignants qu'il n'ait jamais écrits, tellement plus remarquables que tout ce qu'on peut entendre à la radio en une journée entière...
Histoire de ne pas trop plomber le moral de l'auditeur, place ensuite à "Loneliness", qui serait absolument parfaite pour les concerts dans les stades : imaginez donc des milliers de fans transis reprendre à tue-tête 'Loneliness loneliness, what would I do without you ?' !!!
Suivent les deux moins bonnes chansons de cet album, à mon avis, "Open Book" – dans laquelle Ed s'adresse à une ex – et "Kids (Rise from the Ashes)", pour nous rappeler que le futur, c'est la jeunesse.
et on conclut avec l'élégante et gracieuse mélodie de "Black Dress", qui me fait réaliser que, si une jeune femme doit se bourrer la gueule au whisky pour séduire le sieur Harcourt, je suis bien mal barrée...
Début en fanfare : "The Storm Is Coming" et "Born In The '70s" mettent une bonne claque à la réputation de 'mou du genou' qu'on colle toujours aux singers-songwritters.
On enchaîne avec quatre, je dis bien quatre chansons inspirées par sa 'foxy lady'. Chansons qui, je vous le promets messieurs, feront fondre toute fille normalement constituée. "This One's For You" (si je vous dit que Michael Stipe de REM la chantonnait sur scène entre deux titres, vous êtes convaincus ?), "Strangers" (et ses 'Mao mao' de matou amoureux), "Let Love Not Weigh Me Down" (avec, au violon, la demoiselle de ses pensées – des cordes pour me pendre... Pardon, je m'épanche...) et, merveille des merveilles, "Something To Live For", hymne à l'amour éternel, à peine murmuré... Lovely...
Place ensuite, à deux titres plus sombres. "The Trapdoor" parle d'un enfant aux prises avec la violence de notre société. Monde cruel également présent dans "The Music Box", authentique petit bijou, narrant en quelques lignes toutes simples l'histoire vraie d'amis de la famille Harcourt, obligés de laisser derrière eux leurs biens et donc leur vie lors de la deuxième guerre mondiale. Probablement les textes les plus aboutis et les plus poignants qu'il n'ait jamais écrits, tellement plus remarquables que tout ce qu'on peut entendre à la radio en une journée entière...
Histoire de ne pas trop plomber le moral de l'auditeur, place ensuite à "Loneliness", qui serait absolument parfaite pour les concerts dans les stades : imaginez donc des milliers de fans transis reprendre à tue-tête 'Loneliness loneliness, what would I do without you ?' !!!
Suivent les deux moins bonnes chansons de cet album, à mon avis, "Open Book" – dans laquelle Ed s'adresse à une ex – et "Kids (Rise from the Ashes)", pour nous rappeler que le futur, c'est la jeunesse.
et on conclut avec l'élégante et gracieuse mélodie de "Black Dress", qui me fait réaliser que, si une jeune femme doit se bourrer la gueule au whisky pour séduire le sieur Harcourt, je suis bien mal barrée...
Très bon 16/20 | par Edye |
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