Bark Psychosis
Hex |
Label :
Circa |
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C'est en parlant de leur premier album, Hex, que Simon Reynolds ( chroniqueur du magazine The Wire ) utilisera pour la première fois le terme "post-rock" en mai 94, et oui, ce terme, aujourd'hui notoire a du attendre l'arrivée de Bark Psychosis en 1994 pour prendre toute sa signification. La réalisation de cet album a nécessité presque 14 mois de travail et l'enregistrement aura lieu de mars à novembre 1993 entre Brighton et Londres. Les quatre membres permanents du groupe feront appel à toute une ribambelle d'artistes divers, une dizaine au total (dont notamment John Ling ou Neil Aldridge) pour intégrer à leur musique samples, violons, violoncelles ou vibraphones.
Graham Sutton disait que ‘L'espace et le silence sont les outils les plus importants que l'on peut utiliser en musique', et c'est tout simplement ce qu'ils maîtrisent à merveille, cette musique aux mélodies envoûtantes n'est d'ailleurs pas sans rappeler quelquefois les "Talk Talk" ou "My Bloody Valentine". Les sept titres de musique éthérée dépassent souvent les huit minutes, l'atmosphère subtile et sensible est très bien travaillée et chacune des plages de cet album est un véritable voyage au cœur de leur univers. Dans son contexte, l'album est complètement débridé, aucun standard n'a fait dévier le groupe de cette architecture libre, c'est en ça que cet album est beau, sans freins, blocages ou frustrations.
L'expérience d'écouter Hex est quasi-indispensable tellement elle est enrichissante et même si de nombreux groupes ont fait les heures de gloire du post-rock par la suite (Tortoise, Gastr Del Sol ou Sigur Ros pour ne citer qu'eux), nous nous devons de rendre à César ce qui appartient à César, le post-rock doit énormément à Hex de Bark Psychosis, et nous aussi.
Graham Sutton disait que ‘L'espace et le silence sont les outils les plus importants que l'on peut utiliser en musique', et c'est tout simplement ce qu'ils maîtrisent à merveille, cette musique aux mélodies envoûtantes n'est d'ailleurs pas sans rappeler quelquefois les "Talk Talk" ou "My Bloody Valentine". Les sept titres de musique éthérée dépassent souvent les huit minutes, l'atmosphère subtile et sensible est très bien travaillée et chacune des plages de cet album est un véritable voyage au cœur de leur univers. Dans son contexte, l'album est complètement débridé, aucun standard n'a fait dévier le groupe de cette architecture libre, c'est en ça que cet album est beau, sans freins, blocages ou frustrations.
L'expérience d'écouter Hex est quasi-indispensable tellement elle est enrichissante et même si de nombreux groupes ont fait les heures de gloire du post-rock par la suite (Tortoise, Gastr Del Sol ou Sigur Ros pour ne citer qu'eux), nous nous devons de rendre à César ce qui appartient à César, le post-rock doit énormément à Hex de Bark Psychosis, et nous aussi.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Iplegot |
En écoute : https://barkpsychosis.bandcamp.com/album/hex
Posté le 09 avril 2006 à 15 h 50 |
Véritable ovni au sens musical, Hex mélange toutes les approches musicales connues avec une rare élégance : il ressemble tantôt à un album de jazz, de pop ou d'ambient. Un vrai travail en production et en enregistrement rend Hex encore très actuel malgré une décade passée. Ce son limpide et précis comme du cristal reste unique en son genre...et on le retrouve sur "Codename : Dustsucker", successeur de "Hex" avec 10 ans d'écart. Définitivement inclassable, à écouter en boucle pour y découvrir toutes les richesses.
Intemporel ! ! ! 20/20
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