Dungen
Ta Det Lugnt |
Label :
Subliminal Sounds |
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Un vague solo de batterie fait office d'introduction du très bon "Panda" et de Ta Det Lugnt par la même occasion; vague solo de batterie qui laissera bien rapidement la place à cette guitare électrique qui dévoile dès lors le domaine de prédilection et les influences de Dungen...
En effet, si Dungen est suédois, l'héritage de Ta Det Lugnt est à chercher du côté de l'Angleterre... du côté de l'Angleterre des sixties plus précisément. Les ombres passent, les empreintes de certains fantômes sont reconnaissables: on peut légitimement penser que les Who, les Kinks, les Pretty Things, les Byrds ou les Small Faces ne sont pas innocents quant l'existence de Dungen, et donc de ce Ta Det Lugnt; à la différence près que Gustav Ejstes, l'instigateur de Dungen, chante dans sa langue naturelle (détail non négligeable qui mérite d'être souligné).
Capable de créer des thèmes toujours plus fédérateurs les uns que les autres ("Du E För Fin För Mig" ou "Panda"), Gustav Ejstes, montre réellement sa pleine mesure lorsqu'il se lance vers de nouveaux horizons. Avec une aisance remarquable, celui-ci nous offre des morceaux aussi bien empreints d'une légèreté étonnante ("Det Du Tänker Idag Är Du I Morgon" et son piano aérien, "Lipsill" ou "Festival"), que d'un sentiment inquiétant voire angoissant ("Lejonet & Kulan"), ou d'atmosphères plus expérimentales ("Om Du Vore En Vakthund"), ou tout simplement d'un son plus "heavy" qui permet à certains titres de gagner en pertinence et, donc, en puissance ("Panda" ou "Bortglömd").
Loin de s'avérer être un album révolutionnaire, Ta Det Lugnt est cependant un album très bien composé et rendant un bel hommage à une certaine époque, sans pour autant tomber lamentablement dans la complaisance.
Dans le petit monde de la pop psychédélique (si tant est que ce terme ait un sens au jour d'aujourd'hui...), Dungen occupe visiblement une place de choix !
En effet, si Dungen est suédois, l'héritage de Ta Det Lugnt est à chercher du côté de l'Angleterre... du côté de l'Angleterre des sixties plus précisément. Les ombres passent, les empreintes de certains fantômes sont reconnaissables: on peut légitimement penser que les Who, les Kinks, les Pretty Things, les Byrds ou les Small Faces ne sont pas innocents quant l'existence de Dungen, et donc de ce Ta Det Lugnt; à la différence près que Gustav Ejstes, l'instigateur de Dungen, chante dans sa langue naturelle (détail non négligeable qui mérite d'être souligné).
Capable de créer des thèmes toujours plus fédérateurs les uns que les autres ("Du E För Fin För Mig" ou "Panda"), Gustav Ejstes, montre réellement sa pleine mesure lorsqu'il se lance vers de nouveaux horizons. Avec une aisance remarquable, celui-ci nous offre des morceaux aussi bien empreints d'une légèreté étonnante ("Det Du Tänker Idag Är Du I Morgon" et son piano aérien, "Lipsill" ou "Festival"), que d'un sentiment inquiétant voire angoissant ("Lejonet & Kulan"), ou d'atmosphères plus expérimentales ("Om Du Vore En Vakthund"), ou tout simplement d'un son plus "heavy" qui permet à certains titres de gagner en pertinence et, donc, en puissance ("Panda" ou "Bortglömd").
Loin de s'avérer être un album révolutionnaire, Ta Det Lugnt est cependant un album très bien composé et rendant un bel hommage à une certaine époque, sans pour autant tomber lamentablement dans la complaisance.
Dans le petit monde de la pop psychédélique (si tant est que ce terme ait un sens au jour d'aujourd'hui...), Dungen occupe visiblement une place de choix !
Sympa 14/20 | par X_Jpbowersock |
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