The Czars
Goodbye |
Label :
Bella Union |
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Drôles de manières que de nommer un album et sa première chanson, "Goodbye", comme si tout ce qu'on devait entendre après ne serait que le souvenir de ce qui vient déjà de nous quitter, un recueil post-mortem de chansons qui n'auraient comme but que de nous rappeler l'absence de l'être cher....
Ben pourquoi qu'y dit ça lui ? Y sont pas morts "The Czars" ?!
Ben non patate, si je dis ça c'est pour l'accroche, c'est pour mettre dans l'ambiance, prévenir du romantisme outrancier et de la mélancolie qui habitent cet album.
Cependant, une note sur la pochette remercie un grand de personnes présentées comme des "donateurs", sans qui la réalisation de ce troisième opus n'aurait été possible. On n'est donc pas passé loin du drame, et c'est avec une certaine fébrilité que l'on commence à écouter les 11 morceaux qui composent cet album.
Dès l'introduction, subtilement nommée "Goodbye Intro" (y sont forts quand même), on est accueilli par une douce mélodie au piano, qui n'est pas sans rappeler quelques beaux passages de leur compatriotes, les Rachel's, avant d'entrer dans le coeur de la chanson à proprement parler, "Goodbye" donc -oui, ils ont une logique à toute épreuve-, où, sur un trio basse-piano-percussions, la voix de John Grant fait son apparition.
Et je me vois dans l'obligation de cesser un instant cette revue de morceaux, par ailleurs fort passionnante, pour vous parler de la voix de John Grant :
C'est peut être l'argument le plus convaincant de ce groupe, une voix de crooner comme on en fait plus, capable d'être douce et légère, comme d'être pesante et tendue. Mais surtout addictive comme on a rarement entendue (à ma connaissance, seul Cousteau -le groupe, pas le marin- peut se targuer de posséder un aussi bel appendice vocal).
On pardonnera alors facilement le vocoder inopportun de "I Am The Man" comme ce solo de guitare atroce dans "Trash" placé au milieu de la chanson comme une balafre en plein milieu de la figure.
Bref The Czars pourrait composer des chansons de merde qu'on les écouterait avec (presque) autant de plaisir, rien que pour la voix de John Grant. Il n'en est fort heureusement rien, mais je ne me vois pas écrire tout un paragraphe pour vous vanter le songwriting exquis de ce groupe, ni même ses arrangements luxueux, à l'image du violon déchirant du beau "Los", où les doux accords de piano de la très jazzy "Little Pink House", désolé.
Voilà, la dernière chose que je puisse leur souhaiter, c'est de vendre suffisamment d'albums, voire plus, pour pouvoir préserver leur existence, plus que nécessaire dans le monde bien morne de la pop d'aujourd'hui.
Ben pourquoi qu'y dit ça lui ? Y sont pas morts "The Czars" ?!
Ben non patate, si je dis ça c'est pour l'accroche, c'est pour mettre dans l'ambiance, prévenir du romantisme outrancier et de la mélancolie qui habitent cet album.
Cependant, une note sur la pochette remercie un grand de personnes présentées comme des "donateurs", sans qui la réalisation de ce troisième opus n'aurait été possible. On n'est donc pas passé loin du drame, et c'est avec une certaine fébrilité que l'on commence à écouter les 11 morceaux qui composent cet album.
Dès l'introduction, subtilement nommée "Goodbye Intro" (y sont forts quand même), on est accueilli par une douce mélodie au piano, qui n'est pas sans rappeler quelques beaux passages de leur compatriotes, les Rachel's, avant d'entrer dans le coeur de la chanson à proprement parler, "Goodbye" donc -oui, ils ont une logique à toute épreuve-, où, sur un trio basse-piano-percussions, la voix de John Grant fait son apparition.
Et je me vois dans l'obligation de cesser un instant cette revue de morceaux, par ailleurs fort passionnante, pour vous parler de la voix de John Grant :
C'est peut être l'argument le plus convaincant de ce groupe, une voix de crooner comme on en fait plus, capable d'être douce et légère, comme d'être pesante et tendue. Mais surtout addictive comme on a rarement entendue (à ma connaissance, seul Cousteau -le groupe, pas le marin- peut se targuer de posséder un aussi bel appendice vocal).
On pardonnera alors facilement le vocoder inopportun de "I Am The Man" comme ce solo de guitare atroce dans "Trash" placé au milieu de la chanson comme une balafre en plein milieu de la figure.
Bref The Czars pourrait composer des chansons de merde qu'on les écouterait avec (presque) autant de plaisir, rien que pour la voix de John Grant. Il n'en est fort heureusement rien, mais je ne me vois pas écrire tout un paragraphe pour vous vanter le songwriting exquis de ce groupe, ni même ses arrangements luxueux, à l'image du violon déchirant du beau "Los", où les doux accords de piano de la très jazzy "Little Pink House", désolé.
Voilà, la dernière chose que je puisse leur souhaiter, c'est de vendre suffisamment d'albums, voire plus, pour pouvoir préserver leur existence, plus que nécessaire dans le monde bien morne de la pop d'aujourd'hui.
Très bon 16/20 | par Burette |
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