Richard Youngs
River Through Howling Sky |
Label :
Jagjaguwar |
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Cinquième et dernière collaboration en date avec Jagjaguwar, River Through Howling Sky est très certainement le meilleur album de Richard Youngs et l'une des expériences les plus fascinantes sortie cette année.
Comme d'habitude chez Youngs, peu de titres (4), un très long morceau final et un mystère qui s'épaissit à chaque écoute, voire à chaque album. Pour faire court, on dira que ce disque est le pendant obscur d' Airs Of The Ear : même psychédélisme à la base, seulement là où Airs Of The Ear aérait la musique de Youngs en y ajoutant la pop, elle est ici plombée par l'ajout d'un blues venu d'outre-tombe.
Tout dans cet album est à l'image de la pochette, opaque, noir. Seule une lumière chétive vient l' éclairer ... A l'image de la voix de Youngs dans tout ce fracas de guitares acoustiques et électriques, ce minimalisme forcené. D'où vient alors cette magie qui opère ici, alors que tout paraît rebuter l'auditeur ??? Du parti-pris jusqu'au-boutiste de son auteur, de sa prise de risque maximale, de sa production (épurée et très sophistiquée) qui vrille les 3/4 des compos, de ses entrelacs de guitares électriques qui tissent des toiles desquelles on ne peut se décrocher, de ses clochettes qui appellent à la contemplation, de sa quasi arythmie, ou encore de ses percussions neurasthéniques sous acides ?? ...
Bien sur, il s'agit de tout cela, mais plus encore d'un talent hors du commun. Celui, comme Bowie dans les 70's, de vampiriser un genre, en l'occurence le blues, de le refaçonner et de le recracher de manière complétement personnelle.
Entrer dans un disque de Richard Youngs est toujours une expérience : on ne sait jamais où il va nous mener et comment on va en ressortir. Ici, il ne déroge pas à cette règle et nous livre son album le plus maîtrisé et surtout son plus passionnant. Ou comment l'expérimentation peut nous emmener dans les tréfonds de l'âme. Intemporel !
Comme d'habitude chez Youngs, peu de titres (4), un très long morceau final et un mystère qui s'épaissit à chaque écoute, voire à chaque album. Pour faire court, on dira que ce disque est le pendant obscur d' Airs Of The Ear : même psychédélisme à la base, seulement là où Airs Of The Ear aérait la musique de Youngs en y ajoutant la pop, elle est ici plombée par l'ajout d'un blues venu d'outre-tombe.
Tout dans cet album est à l'image de la pochette, opaque, noir. Seule une lumière chétive vient l' éclairer ... A l'image de la voix de Youngs dans tout ce fracas de guitares acoustiques et électriques, ce minimalisme forcené. D'où vient alors cette magie qui opère ici, alors que tout paraît rebuter l'auditeur ??? Du parti-pris jusqu'au-boutiste de son auteur, de sa prise de risque maximale, de sa production (épurée et très sophistiquée) qui vrille les 3/4 des compos, de ses entrelacs de guitares électriques qui tissent des toiles desquelles on ne peut se décrocher, de ses clochettes qui appellent à la contemplation, de sa quasi arythmie, ou encore de ses percussions neurasthéniques sous acides ?? ...
Bien sur, il s'agit de tout cela, mais plus encore d'un talent hors du commun. Celui, comme Bowie dans les 70's, de vampiriser un genre, en l'occurence le blues, de le refaçonner et de le recracher de manière complétement personnelle.
Entrer dans un disque de Richard Youngs est toujours une expérience : on ne sait jamais où il va nous mener et comment on va en ressortir. Ici, il ne déroge pas à cette règle et nous livre son album le plus maîtrisé et surtout son plus passionnant. Ou comment l'expérimentation peut nous emmener dans les tréfonds de l'âme. Intemporel !
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Myrrhman |
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