Cinder Well
The Unconscious Echo |
Label :
Autoproduit |
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J'ai longtemps hésité à me pencher sur le reste de la discographie de Cinder Well, tant No Summer, sorti en 2020, a été un vrai coup de cœur. Avec ce seul album, Amelia Baker m'a littéralement ensorcelé. Je ne me suis toujours pas remis de ce "Our Lady's" beau comme pas permis, je n'ai pas réussi à réduire le rythme de mes écoutes, et à chaque fois que le disque tourne chez moi, j'ai l'impression de le découvrir encore et encore, charmé comme à la première écoute. Tranquillement, ce disque s'est installé dans mon panthéon personnel.
D'où une petite crainte avant de lancer l'écoute de son prédécesseur, The Unconscious Echo, crainte balayée dès les premières secondes. "Through the Tendons" et son rythme entrainant nous saisit directement. Si la voix masculine qui se mêle à celle d'Amelia surprend au départ, les violons, la guitare si belle à entendre, la voix d'Amelia bien sûr, tout cela fait que l'on on retrouve vite nos marques.
Dès le second morceau (Insulation of the Silence), on retrouve cette capacité qu'à Amélia Baker à tenir l'auditeur pendu à sa voix, à ses quelques accords, mais aussi et surtout à ses silences. Il s'agit pour moi de sa plus grande qualité. Les instants de vide, de silence qui hantent ses morceaux créent une tension, une émotion sans pareil, et sont tout aussi beaux que lorsque les notes retentissent. Tout comme ces nappes de sons qui lorgnent doucement sur le drone, qui parsèment discrètement son œuvre, et qui la rapprochent de la nouvelle scène folk/trad anglo-saxonne. On découvre aussi sur ce disque une facette inconnue de la jeune femme, lorsqu'elle fait parler l'électricité sur le très beau titre qui donne son nom à l'album. Une lente montée qui ne semble ne jamais finir, pour finir par éclater sur la dernière partie, comme une libération.
Au fil des écoutes, on se rend compte que sur The Unconscious Echo se trouvait déjà tous les ingrédients du fabuleux No Summer. Mais plus que ça encore, il est à lui tout seul un grand album, qui n'a nul besoin d'être comparé à son successeur pour exister. Plus folklorique dans ses compositions, tout aussi aventureux peut-être, d'une beauté folle, The Unconscious Echo est un premier album d'une maîtrise rare, et qui ne fait que confirmer le talent d'Amelia Baker. Et bien sûr, je suis toujours amoureux.
D'où une petite crainte avant de lancer l'écoute de son prédécesseur, The Unconscious Echo, crainte balayée dès les premières secondes. "Through the Tendons" et son rythme entrainant nous saisit directement. Si la voix masculine qui se mêle à celle d'Amelia surprend au départ, les violons, la guitare si belle à entendre, la voix d'Amelia bien sûr, tout cela fait que l'on on retrouve vite nos marques.
Dès le second morceau (Insulation of the Silence), on retrouve cette capacité qu'à Amélia Baker à tenir l'auditeur pendu à sa voix, à ses quelques accords, mais aussi et surtout à ses silences. Il s'agit pour moi de sa plus grande qualité. Les instants de vide, de silence qui hantent ses morceaux créent une tension, une émotion sans pareil, et sont tout aussi beaux que lorsque les notes retentissent. Tout comme ces nappes de sons qui lorgnent doucement sur le drone, qui parsèment discrètement son œuvre, et qui la rapprochent de la nouvelle scène folk/trad anglo-saxonne. On découvre aussi sur ce disque une facette inconnue de la jeune femme, lorsqu'elle fait parler l'électricité sur le très beau titre qui donne son nom à l'album. Une lente montée qui ne semble ne jamais finir, pour finir par éclater sur la dernière partie, comme une libération.
Au fil des écoutes, on se rend compte que sur The Unconscious Echo se trouvait déjà tous les ingrédients du fabuleux No Summer. Mais plus que ça encore, il est à lui tout seul un grand album, qui n'a nul besoin d'être comparé à son successeur pour exister. Plus folklorique dans ses compositions, tout aussi aventureux peut-être, d'une beauté folle, The Unconscious Echo est un premier album d'une maîtrise rare, et qui ne fait que confirmer le talent d'Amelia Baker. Et bien sûr, je suis toujours amoureux.
Excellent ! 18/20 | par El rodeo |
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