Jason Molina
Eight Gates |
Label :
Secretly Canadian |
||||
JASON MOLINA EIGHT GATES 2020
Jason est mort en 2013 avant ses 40 ans. Il a laissé des trésors sous son nom ou celui de Songs: Ohia, ou Magnolia Electric Co. Cet album posthume est issu de bandes enregistrées en 2009 à Londres, où il résidait, ce sont ses dernières sessions.
Le titre vient des 7 portes d'entrée des murs de la ville à l'époque romaine, il créait donc la 8ème, la porte de l'esprit.
Chansons dépouillées, voir pas totalement finies, instrumentation minimaliste guitare sèche, au "chop chop youngien" (une de ses références) ou électrique avec une reverb lugubre, un orgue, un violoncelle, quelques percussions et par-dessus sa voix claire, assurée, malgré ses additions qui l'emportèrent plus tard.
Des chants d'oiseaux parsèment le disque, la légende dit que ce sont des perruches vertes issues du couple qu'Hendrix aurait lâchées autrefois, c'est beau les légendes.
Il avait inventé une histoire d'araignée qui l'aurait piqué, métaphore pour l'alcool, comme Churchill et son chien noir qui a inspiré Nick Drake, François Gorin de Télérama fait lui allusion à Montand dans "le Cercle rouge".
"Shadow Answers the Wall" semble échappée de The Lioness. "Fire on the Rail" commence a capella suivit d'une guitare qui sonne comme le soundtrack d'un film, Jarmuch ? "She says" n'a qu'un couplet, peut être devons nous écrire le suivant ?
[Moi, dit-elle, étais-je l'erreur ?" / "Moi", dit-elle, "était-ce moi ? La dernière pleine lune de l'année la plus triste ?" /"Non, la plus triste viendra", dit-elle]
8 titres 25 minutes, La prise parfaite, annonce-t-il au début de "She Says", c'est aussi longtemps que la personne qui chante est encore en vie.
Jason est toujours vivant comme Elvis.
Jason est mort en 2013 avant ses 40 ans. Il a laissé des trésors sous son nom ou celui de Songs: Ohia, ou Magnolia Electric Co. Cet album posthume est issu de bandes enregistrées en 2009 à Londres, où il résidait, ce sont ses dernières sessions.
Le titre vient des 7 portes d'entrée des murs de la ville à l'époque romaine, il créait donc la 8ème, la porte de l'esprit.
Chansons dépouillées, voir pas totalement finies, instrumentation minimaliste guitare sèche, au "chop chop youngien" (une de ses références) ou électrique avec une reverb lugubre, un orgue, un violoncelle, quelques percussions et par-dessus sa voix claire, assurée, malgré ses additions qui l'emportèrent plus tard.
Des chants d'oiseaux parsèment le disque, la légende dit que ce sont des perruches vertes issues du couple qu'Hendrix aurait lâchées autrefois, c'est beau les légendes.
Il avait inventé une histoire d'araignée qui l'aurait piqué, métaphore pour l'alcool, comme Churchill et son chien noir qui a inspiré Nick Drake, François Gorin de Télérama fait lui allusion à Montand dans "le Cercle rouge".
"Shadow Answers the Wall" semble échappée de The Lioness. "Fire on the Rail" commence a capella suivit d'une guitare qui sonne comme le soundtrack d'un film, Jarmuch ? "She says" n'a qu'un couplet, peut être devons nous écrire le suivant ?
[Moi, dit-elle, étais-je l'erreur ?" / "Moi", dit-elle, "était-ce moi ? La dernière pleine lune de l'année la plus triste ?" /"Non, la plus triste viendra", dit-elle]
8 titres 25 minutes, La prise parfaite, annonce-t-il au début de "She Says", c'est aussi longtemps que la personne qui chante est encore en vie.
Jason est toujours vivant comme Elvis.
Excellent ! 18/20 | par Ainhoa |
En ligne
432 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages