8
Post Drunk Mime |
Label :
Petrol Chips |
||||
8 est le nom d'un duo, Brisa Roché et Ray Bornéo. Elle a déjà plusieurs albums et un paquet de collaborations en tous genres à son actif. Ray Bornéo dirige depuis la Haute-Loire le label Petrol Chips et joue dans plusieurs groupes dont Tara King th, Lomostatic et d'autres.
Pour ce disque, il est l'auteur de toutes les musiques, elle a écrit les textes ; il enregistre en France, elle en Californie. Un album enregistré comme on s'écrit, à distance.
La musique est la rencontre de passions communes pour des groupes à la croisée des années 70 et 80, le post-punk et la new-wave. On retrouve pas mal d'ingrédients entendus chez Joy Division, PIL, The Cure, Siouxsie, le duo The Glove formé par Robert Smith et Steve Severin. La rythmique est binaire, mécanique, les guitares arrivent sur plusieurs titres directement de 17 seconds, la basse est aussi lourde que Peter Hook.
8 pourrait n'être qu'un banal projet d'imitation. En réutilisant ces sonorités, Brisa Roché et Ray Bornéo élaborent une musique qui n'a rien de grotesque, les compositions sont bonnes, le chant est bien sûr de grande qualité, Post Drunk Mime le montre fort bien. Ce disque n'a rien d'un carcan ou d'un exercice de style.
"Don't Fall", deuxième titre de l'album est un excellent bout de synthpop qui a tout pour faire un carton et n'a rien à voir avec le titre éponyme des Chameleons. "Sugar" lui, lorgne du côté de chez PJ Harvey, l'atmosphère y est à la fois âpre et sensuelle, tout comme le diabolique "Get Your Later" un peu plus loin. Le tube en puissance "Help Me Go", basé sur un sample d'"Isolation" vire vers une electro lo-fi. Le titre "16" évolue entre claviers et boîte à rythmes vers quelque chose de plus atmosphérique.
Brisa Roché déploie sur ce Post Drunk Mime tout ses talents de chanteuse multi-cartes : jazz, pop, folk, et j'en oublie. Ray Bornéo (Arno Boyer dans le réel) orne sa musique de décorations 80's comme d'autres s'amusent à faire du rockabilly.
Certains crieront au plagiat, on peut aussi voir dans cet album un hommage talentueux.
Pour ce disque, il est l'auteur de toutes les musiques, elle a écrit les textes ; il enregistre en France, elle en Californie. Un album enregistré comme on s'écrit, à distance.
La musique est la rencontre de passions communes pour des groupes à la croisée des années 70 et 80, le post-punk et la new-wave. On retrouve pas mal d'ingrédients entendus chez Joy Division, PIL, The Cure, Siouxsie, le duo The Glove formé par Robert Smith et Steve Severin. La rythmique est binaire, mécanique, les guitares arrivent sur plusieurs titres directement de 17 seconds, la basse est aussi lourde que Peter Hook.
8 pourrait n'être qu'un banal projet d'imitation. En réutilisant ces sonorités, Brisa Roché et Ray Bornéo élaborent une musique qui n'a rien de grotesque, les compositions sont bonnes, le chant est bien sûr de grande qualité, Post Drunk Mime le montre fort bien. Ce disque n'a rien d'un carcan ou d'un exercice de style.
"Don't Fall", deuxième titre de l'album est un excellent bout de synthpop qui a tout pour faire un carton et n'a rien à voir avec le titre éponyme des Chameleons. "Sugar" lui, lorgne du côté de chez PJ Harvey, l'atmosphère y est à la fois âpre et sensuelle, tout comme le diabolique "Get Your Later" un peu plus loin. Le tube en puissance "Help Me Go", basé sur un sample d'"Isolation" vire vers une electro lo-fi. Le titre "16" évolue entre claviers et boîte à rythmes vers quelque chose de plus atmosphérique.
Brisa Roché déploie sur ce Post Drunk Mime tout ses talents de chanteuse multi-cartes : jazz, pop, folk, et j'en oublie. Ray Bornéo (Arno Boyer dans le réel) orne sa musique de décorations 80's comme d'autres s'amusent à faire du rockabilly.
Certains crieront au plagiat, on peut aussi voir dans cet album un hommage talentueux.
Sympa 14/20 | par NicoTag |
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