Decem Maleficium
La Fin De Satan |
Label :
Les Acteurs De L'Ombre |
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Moi qui pensais que Les Acteurs de l'Ombre étaient voués corps et âmes à la scène française, la récente signature des Chiliens de Decem Maleficium me détrompe.
Officiellement, la formation existe depuis 2002, date de sortie de la démo Nox Decima mais ce n'est qu'aujourd'hui qu'elle propose son premier album, La fin de Satan, après un EP, une compilation et un single. On s'imagine aisément que pour séduire un aussi prestigieux label, le sextette a un bon paquet de solides arguments et il est vrai que ces sept compositions sont plutôt aguicheuses.
Mélangeant adroitement des éléments Doom dignes de My Dying Bride / Tiamat à des relents Heavy Black, avec les vocaux à l'avenant de ces différents registres, le tout renvoie une image d'homogénéité et de forte cohésion, même si l'on ne peut guère parler d'originalité ou d'audace. Cependant, ce constat pouvant être fait pour une très large partie de nos cédéthèques respectives, on ne saurait tenir rigueur à Decem Maleficium d'être un élève appliqué. En effet, rien n'a été laissé au hasard. L'artwork est sublime dans ses teintes automnales, la production particulièrement soignée, certaines orchestrations rapprocheraient le groupe d'un Rotting Christ en grande forme ("La fin de Satan"), voire d'un Septic Flesh, ce qui en dit déjà long sur la qualité globale.
En dépit de l'expérience accumulée, il est tout de même encore un peu tôt pour ranger les Chiliens dans le haut du panier. On sait que le potentiel est là, avec une très bonne maîtrise technique et la volonté de soigner ses compositions, mais laissons-leur encore un peu de temps pour faire mûrir leur style, il pourrait en sortir de grandes choses.
Officiellement, la formation existe depuis 2002, date de sortie de la démo Nox Decima mais ce n'est qu'aujourd'hui qu'elle propose son premier album, La fin de Satan, après un EP, une compilation et un single. On s'imagine aisément que pour séduire un aussi prestigieux label, le sextette a un bon paquet de solides arguments et il est vrai que ces sept compositions sont plutôt aguicheuses.
Mélangeant adroitement des éléments Doom dignes de My Dying Bride / Tiamat à des relents Heavy Black, avec les vocaux à l'avenant de ces différents registres, le tout renvoie une image d'homogénéité et de forte cohésion, même si l'on ne peut guère parler d'originalité ou d'audace. Cependant, ce constat pouvant être fait pour une très large partie de nos cédéthèques respectives, on ne saurait tenir rigueur à Decem Maleficium d'être un élève appliqué. En effet, rien n'a été laissé au hasard. L'artwork est sublime dans ses teintes automnales, la production particulièrement soignée, certaines orchestrations rapprocheraient le groupe d'un Rotting Christ en grande forme ("La fin de Satan"), voire d'un Septic Flesh, ce qui en dit déjà long sur la qualité globale.
En dépit de l'expérience accumulée, il est tout de même encore un peu tôt pour ranger les Chiliens dans le haut du panier. On sait que le potentiel est là, avec une très bonne maîtrise technique et la volonté de soigner ses compositions, mais laissons-leur encore un peu de temps pour faire mûrir leur style, il pourrait en sortir de grandes choses.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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