Numen
Iluntasuna Besarkatu Nuen Betiko |
Label :
Les Acteurs De L'Ombre |
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J'aurais pu me réfugier derrière l'excuse de l'éloignement géographique pour justifier le fait que je n'avais jamais entendu parler des Basques de Numen avant la sortie de Iluntasuna Besarkatu Nuen Betiko chez Les Acteurs de l'Ombre mais je m'en garderai bien. Tout simplement parce que le sextette a sorti son premier EP, Haize Sorginduen Intziriak, en 2000, époque où j'habitais encore Bayonne. Impardonnable de ma part donc que d'avoir ignoré si longtemps l'existence de cette formation de Black Métal colorée de Folk mais bien heureusement pas trop. Je dis ça car, à titre personnel, les trips festifs folkloriques, ça me casse les oreilles et me passe assez rapidement le goût de la joie.
Quatrième album après presque dix ans de trêve (le précédent, Numen, date déjà de 2007), on se dit que les mecs ont eu tout le temps de soigner leur retour et que ça risque de frapper fort. D'autant qu'au regard des différentes critiques que j'ai pu lire sur leurs précédents efforts, on n'a pas affaire aux derniers de la classe. Obtenir un 100% pour Basoaren Semeak sur le site Encyclopaedia Metallum, ce n'est pas donné à tout le monde. Bref, point de tergiversations, il est temps de découvrir ces huit nouvelles compositions (pour l'honorable durée de quarante-cinq minutes). Un détour rapide sur l'artwork, comme d'habitude soigné et portant la marque professionnelle de L.A.D.L.O., on a qu'une hâte : faire glisser la rondelle vers la fente (ou approcher la fente de la rondelle, selon les pratiques de chacun).
Dès les premières mesures de "Iluntasuna Soilik" on est embarqué. La production est parfaite, à la fois claire et puissante, le niveau technique est élevé et même si le chant est relativement commun, il s'avère terriblement efficace notamment sur les parties les plus rapides ("Pairamena"). Et encore une fois je le répète, si le folklore réside dans les textes, musicalement c'est du pur Black Métal, vif, sec et froid comme un vent de montagne pour se terminer au coin d'un feu réconfortant après une longue marche isolé de tout ("Itzaltzuko Bardoari").
Ce final en forme de narration, totalement cohérent avec le propos global de l'album, n'occultera donc pas le fait que si le genre pratiqué reste classique, il est exécuté avec une telle maîtrise, un tel savoir-faire, tant de passion, de rigueur et d'authenticité qu'il ne peut que revenir inlassablement sur la platine. Le Pays Basque a toujours été une terre fertile pour le Métal et un groupe tel que Numen contribue à en porter haut les couleurs. Touchant et superbe, à l'image des paysages dont il s'inspire.
Quatrième album après presque dix ans de trêve (le précédent, Numen, date déjà de 2007), on se dit que les mecs ont eu tout le temps de soigner leur retour et que ça risque de frapper fort. D'autant qu'au regard des différentes critiques que j'ai pu lire sur leurs précédents efforts, on n'a pas affaire aux derniers de la classe. Obtenir un 100% pour Basoaren Semeak sur le site Encyclopaedia Metallum, ce n'est pas donné à tout le monde. Bref, point de tergiversations, il est temps de découvrir ces huit nouvelles compositions (pour l'honorable durée de quarante-cinq minutes). Un détour rapide sur l'artwork, comme d'habitude soigné et portant la marque professionnelle de L.A.D.L.O., on a qu'une hâte : faire glisser la rondelle vers la fente (ou approcher la fente de la rondelle, selon les pratiques de chacun).
Dès les premières mesures de "Iluntasuna Soilik" on est embarqué. La production est parfaite, à la fois claire et puissante, le niveau technique est élevé et même si le chant est relativement commun, il s'avère terriblement efficace notamment sur les parties les plus rapides ("Pairamena"). Et encore une fois je le répète, si le folklore réside dans les textes, musicalement c'est du pur Black Métal, vif, sec et froid comme un vent de montagne pour se terminer au coin d'un feu réconfortant après une longue marche isolé de tout ("Itzaltzuko Bardoari").
Ce final en forme de narration, totalement cohérent avec le propos global de l'album, n'occultera donc pas le fait que si le genre pratiqué reste classique, il est exécuté avec une telle maîtrise, un tel savoir-faire, tant de passion, de rigueur et d'authenticité qu'il ne peut que revenir inlassablement sur la platine. Le Pays Basque a toujours été une terre fertile pour le Métal et un groupe tel que Numen contribue à en porter haut les couleurs. Touchant et superbe, à l'image des paysages dont il s'inspire.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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