Legend Of The Seagullmen
Legend Of The Seagullmen |
Label :
Dine Alone |
||||
Quand tu as Danny Carey (Tool) à la batterie et Brent Hinds (Mastodon) à la guitare, accompagnés d'une illustre bande d'inconnus pour moi, forcément tu salives et Legend of the Seagullmen prend les allures de ces fameux super groupes dont on aime à se repaître.
Sauf que le résultat est passablement décevant, pour ne pas dire faible, et sonne donc comme du sous-Mastodon, tant musicalement que vocalement, les mélodies lorgnant clairement du côté de Emperor of Sand.
Cependant, une fois que l'on a fait le deuil d'écouter quelque chose d'original (de la même façon que Killer Be Killed est complètement passé à côté du truc), il faut tout de même reconnaître que les compositions sont accrocheuses. Riffs puissants extraits d'une veine calcaire de Stoner Rock, arrangements psychédéliques malins, gros refrains qui se collent direct à ton vortex cérébral, sens de l'esthétique visuelle un peu trop pompée sur Arcturus à mon goût mais réussie et surtout la lucidité de la faire courte (trente minutes au compteur), le style n'étant pas suffisamment intéressant pour être développé au-delà.
En définitive, le seul souci de ce disque est qu'il attire l'attention uniquement du fait de ses membres car, sans cela, il y a fort à parier que la formation serait restée dans l'ombre, sa supériorité par rapport au reste de la scène étant loin d'être une évidence.
Dommage donc. Dommage que les musiciens n'aient pas saisi l'occasion donnée par leur renommée pour expérimenter, faire preuve d'exigence, au lieu de juste s'amuser à jouer du Rock. Vous me direz que c'est peut-être justement l'inverse et que les mecs avaient besoin de péter un bon coup en lâchant les chevaux (oui je sais, ce n'est pas évident comme métaphore), les deux réflexions sont probablement vraies, ou fausses, on ne sait plus, seul reste cet album en demi-teinte.
Sauf que le résultat est passablement décevant, pour ne pas dire faible, et sonne donc comme du sous-Mastodon, tant musicalement que vocalement, les mélodies lorgnant clairement du côté de Emperor of Sand.
Cependant, une fois que l'on a fait le deuil d'écouter quelque chose d'original (de la même façon que Killer Be Killed est complètement passé à côté du truc), il faut tout de même reconnaître que les compositions sont accrocheuses. Riffs puissants extraits d'une veine calcaire de Stoner Rock, arrangements psychédéliques malins, gros refrains qui se collent direct à ton vortex cérébral, sens de l'esthétique visuelle un peu trop pompée sur Arcturus à mon goût mais réussie et surtout la lucidité de la faire courte (trente minutes au compteur), le style n'étant pas suffisamment intéressant pour être développé au-delà.
En définitive, le seul souci de ce disque est qu'il attire l'attention uniquement du fait de ses membres car, sans cela, il y a fort à parier que la formation serait restée dans l'ombre, sa supériorité par rapport au reste de la scène étant loin d'être une évidence.
Dommage donc. Dommage que les musiciens n'aient pas saisi l'occasion donnée par leur renommée pour expérimenter, faire preuve d'exigence, au lieu de juste s'amuser à jouer du Rock. Vous me direz que c'est peut-être justement l'inverse et que les mecs avaient besoin de péter un bon coup en lâchant les chevaux (oui je sais, ce n'est pas évident comme métaphore), les deux réflexions sont probablement vraies, ou fausses, on ne sait plus, seul reste cet album en demi-teinte.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
En ligne
454 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages