Red Sparowes
Paris [Nouveau Casino] - lundi 30 avril 2007 |
Un concert de post-rock, c'est un quitte-ou-double: une évasion ou bien une heure à regarder partout sauf sur scène tellement on s'ennuie.
Après le fantastique At The Soundless Dawn, et le non-moins excellent concert donné il y a un an, déjà au Nouveau Casino, les Red Sparowes reviennent défendre un second opus certes plus classique que le premier, mais qui tient tout de même largement la route.
C'est avec "Buildings Began To Stretch..." que le groupe entame un show maîtrisé de bout en bout. Un départ qui permettra d'ajuster un son, un peu brouillon au début. Ce réglage passé, nous aurons droit à un excellent "A Message To Avarice...", qui lancera définitivement le concert, à la fois carré, et planant, le juste équilibre.
Niveau visuel, on alterne entre projections d'immeubles qui explosent, des extraits de discours de dictateurs (Mao, Lenine, Staline...), ravages de criquets et portraits de femmes ou enfants, avec un grain de pellicule sépia. Des projections apocalyptiques, qui se marient parfaitement avec la musique.
Au passage, on peut être rassuré sur la capacité du groupe à rendre captivants la plupart des morceaux issus du 2ème album, malgré un léger bémol sur "Finally, A The Blazing Shore...", car au-delà de la qualité des compositions et des images, le tout est servi par des musiciens aussi excellents les uns que les autres (allez, une mention spéciale tout de même au bassiste Greg Burns, et au guitariste/bassiste Jeff Caxide).
Le clou de la soirée sera, comme on pouvait s'y attendre, un fantastique "Alone And Anaware...", malgré une pedal steel légèrement désaccordée. Qu'importe, un morceau de cette qualité peut se permettre un démarrage bancal.
Pour finir, là où plein d'autres groupes seraient partis au bout d'une grosse heure de concert, nous aurons droit à "The Sixth extension..", soit un morceau 15 minutes en rappel (au final dantesque), preuve supplémentaire que les Red Sparowes semblaient vraiment heureux sur scène. Un plaisir sacrément communicatif.
Après le fantastique At The Soundless Dawn, et le non-moins excellent concert donné il y a un an, déjà au Nouveau Casino, les Red Sparowes reviennent défendre un second opus certes plus classique que le premier, mais qui tient tout de même largement la route.
C'est avec "Buildings Began To Stretch..." que le groupe entame un show maîtrisé de bout en bout. Un départ qui permettra d'ajuster un son, un peu brouillon au début. Ce réglage passé, nous aurons droit à un excellent "A Message To Avarice...", qui lancera définitivement le concert, à la fois carré, et planant, le juste équilibre.
Niveau visuel, on alterne entre projections d'immeubles qui explosent, des extraits de discours de dictateurs (Mao, Lenine, Staline...), ravages de criquets et portraits de femmes ou enfants, avec un grain de pellicule sépia. Des projections apocalyptiques, qui se marient parfaitement avec la musique.
Au passage, on peut être rassuré sur la capacité du groupe à rendre captivants la plupart des morceaux issus du 2ème album, malgré un léger bémol sur "Finally, A The Blazing Shore...", car au-delà de la qualité des compositions et des images, le tout est servi par des musiciens aussi excellents les uns que les autres (allez, une mention spéciale tout de même au bassiste Greg Burns, et au guitariste/bassiste Jeff Caxide).
Le clou de la soirée sera, comme on pouvait s'y attendre, un fantastique "Alone And Anaware...", malgré une pedal steel légèrement désaccordée. Qu'importe, un morceau de cette qualité peut se permettre un démarrage bancal.
Pour finir, là où plein d'autres groupes seraient partis au bout d'une grosse heure de concert, nous aurons droit à "The Sixth extension..", soit un morceau 15 minutes en rappel (au final dantesque), preuve supplémentaire que les Red Sparowes semblaient vraiment heureux sur scène. Un plaisir sacrément communicatif.
Parfait 17/20 | par Francislalanne |
Setlist:
>Buildings Began To Stretch Wide Across The Sky, And The Air Filled With A Reddish Glow
>A Message Of Avarice Rained Down Upon Us And Carried Us Away Into False Dreams Of Endless Riches
>Like The Howling Glory Of The Darkest Winds, This Voice Was Thunder And The Words Holy
>Millions Starved, And As We Became Skinnier And Skinnier, Our Leaders Became Fatter And Fatter
>The Great Leap Forward Poured Down Upon Us One Day Like A Mighty Storm Suddenly And Furiously Blinding Our Senses
>Alone And Unaware, The Landscape Was Transformed In Front Of Our Eyes
>Finally, As That Blazing Sun Shone Down Upon Us, We Knew That True Enemy Was The Voice Of Blind Idolatry; And Only Then Did We Begin To Think For Ourselves
>>>
>The Sixth Extinction Crept Up Slowly, Like Sunlight Through The Shutters, As We Looked Back In Regret
>Buildings Began To Stretch Wide Across The Sky, And The Air Filled With A Reddish Glow
>A Message Of Avarice Rained Down Upon Us And Carried Us Away Into False Dreams Of Endless Riches
>Like The Howling Glory Of The Darkest Winds, This Voice Was Thunder And The Words Holy
>Millions Starved, And As We Became Skinnier And Skinnier, Our Leaders Became Fatter And Fatter
>The Great Leap Forward Poured Down Upon Us One Day Like A Mighty Storm Suddenly And Furiously Blinding Our Senses
>Alone And Unaware, The Landscape Was Transformed In Front Of Our Eyes
>Finally, As That Blazing Sun Shone Down Upon Us, We Knew That True Enemy Was The Voice Of Blind Idolatry; And Only Then Did We Begin To Think For Ourselves
>>>
>The Sixth Extinction Crept Up Slowly, Like Sunlight Through The Shutters, As We Looked Back In Regret
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